dimanche 31 juillet 2005

Douce ennemie

Ô douce ennemie,
Quand me délaisseras-tu?
Retrouver la sereine nuit
A l'abris, à la rue.

Mes tripes sont enflées
Je meurs mais tu ne le vois pas,
L'âme est boursoufflée,
Jamais tu ne me battras.

A tes yeux je demeure apprenti
Mais j'ai déjà bien appris
Ni homme, ni enfant,
Larve ou papillon
Mais arrivent les temps
Où je serais mouton.

La vie est un piège
Qui se referme à chaque pas,
Multiples choix,
Place forte qui m'assiège.

Eclaire moi de ta flamme,
Montre moi le chemin,
Je meurs mais tu l'ignores,
Cette idée qui ronge et dévore.

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