lundi 29 août 2005

Ton ombre

J'entends encore l'écho de ta voix
Transpercer les murs si froids,
Reste un grésiellement ténu,
Une rumeur qui cours les rues.

Je me retourne, sens ta présence,
Des feuilles mortes qui s'élancent,
Par ton souffle, dansent,
Les couleurs se mélangent, en transe,
Rouge et bleu donnent vert,
Les forment se noient, de travers.

Le paysage se réduit en un point,
Tout en une poignée de main.
Je cours, je cours vers l'inconnu,
Sous mes pieds, le désert nu,
Le vent qui m'ensorcèle,
La nuit qui te rend si belle.

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