mardi 8 août 2006

Libre

Ainsi se vérrouillent
Les sinistres portes du passés,
Lourdes et grincantes.
Je n'en serais que plus libre.

Je vous oublie
Petit à petit,
Fantômes rémanents,
Comme les étoiles s'effacent
A l'aube du jour nouveau.
Et ca me fait rire
D'un rire sublime
Et innocent.
Après la souffrance
De la première inspiration
Vient la folle ivresse
De la vie.
Enfin, je renais.

J'ai laissé
Sur le bord de la route
Le collier de perles
Que sont mes souvenirs,
Collier devenu
Avec le temps
Chaine strangulante (strangulatrice?).
Et j'en ris
D'un rire nouveau
Que je ne connaissais pas,
D'un rire dénudé,
Dénué d'espoir.

Enfin je renais
Après le bucher et l'enfer
Enfin je suis libre
Et dans la lumière.

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