mardi 8 août 2006

Cendres

Des cendres,
Voilà tout ce qu'il nous reste
Parfum acre et fétide
Des corps consumés
Sur l'autel de l'orgueil.

Je ne suis qu'une pierre
Gloutonne
Qui fuit, qui tombe
Dans l'abyme éternel,
Lui qui me regarde
De son oeil attisant.

Des cendres
Et quelques braises
Un diable cul de jatte,
Un dieu boiteux
Et la mort déchainée.

J'ai l'Olympe déserté
Saccagé par les pillards
Au nom de divins desseins
La nuit me berce
Dans son manteau froid
Un ciel sans étoiles
Des corps sans âme
Et mon amie la faucheuse
Dans son heure
Dans au rythme des tambours.

Reste avec moi,
Au bord du vide
A attendre l'aube
Qui ne viendra jamais.

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