mardi 17 octobre 2006

Moi

Ma poitrine est un voile de tristesse
Derrière, c'est la guerre des egos
Régiments en rangs serrés
Hurlant leur vérité
Se déchirent au rythme cardiaque,
Beat impérieux et éternel.
Mes tripes n'arrêteront jamais leur flux
Je chierai jusqu'à baiser la faucheuse
Semant des parties de moi
Partout où j'irai
Pareil à mon âme
Qui chie ces mots-merde d'encre
Bleue qui seront bientôt lavés
Par la pluie étincelante.
Ma bite-oeil attend
Une chatte humide et soyeuse
Qui ne la mordra pas
De ses dents acérées
Lorsqu'elle la sondera, l'inspectera
Pour y trouver l'oubli et le néant.
Et c'est tout ce que je suis
Un coeur parano pour bander
Un intestin jamais rassasié
Pour maintenir ma constitution
Une âme détraquée pour coordonner
Et une bite pour avancer.

Hier soir à la terrasse d'un café
Aux lumière blafardes
Dieu s'est assis à mes côtés
Et nous avons bavardés
Sirotant bières fraiches.
Il n'est pas mort
Il s'est juste tiré
Avec une nouvelle donzelle
Il compte lui faire un mome,
Un nouveau monde-Création.
Son ex était une salope sanguinaire
Une pute de bas étage sans âme
Elle a préféré avorter
Lorsqu'il l'a mise enceinte
Laissant ce monde-Embrayon
A la déchéance.

En rentrant, le rayon bleu-argent
De la lune a surpris mes pensées.
Les hommes sont les oeufs non fécondés
De la garce de Dieu,
De ses flux menstruels.
Voilà pourquoi il baigne dans le sang,
Voilà pourquoi il n'y a pas de Dieu
Dans l'âme incomplète des hommes.

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