lundi 20 février 2006

???

La mort m'encercle de toutes parts,
Des objets froids, au tein blafard.
Où sont passés le vent, les étangs, les nénuphars,
La lune et son spectre d'opaline?
Ils se reposent loin derrière les remparts
De béton et d'acier qui m'assassinent.

Je nous vois sur un tapis de myosotis,
Ivres du délicat parfum des lys,
Battant la campagne en quête de liberté,
Tendrement innocents par une nuit d'été.

Je nous vois courrir au sommet des dunes
Sur une mer de sable d'un continent désert,
Flanants sans contrainte au gré de la fortune,
L'âme enflammée par les confins insondables de l'éther.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire