lundi 6 novembre 2006

Réchauffement planétaire et déluge

Voici une réflexion sur le réchauffement planétaire. Je me base sur la dernière grande période de déglaciation survenue il y a entre 17000 et 7000 ans.

Ces dix dernières années, les recherches scientifiques sur cette période ont monté que les conséquences de la fonte des glaces étaient bien plus importantes qu’une simple montée progressive des eaux. Un grand nombre de cultures possèdent un récit mythologique sur un ou plusieurs déluges ayant rayé de la carte une grande partie de l’humanité précisément au moment de la fonte quasi-soudaine des glaciers. Le caractère purement imaginaire de ces récits et de plus en plus remis en doute. En effet, des études approfondies sur cette période mystérieuse de l’évolution de l’homme ont montré qu’il y eu nombre de phénomènes cataclysmiques. Tout d’abord, par des phénomènes de retenue des eaux, la montée des océans ne s’est pas fait de manière régulière mais en trois grand pics, entraînant une montée soudaine des eaux entre 5 et 10m à chaque fois. D’autre part, des phénomènes d’isostasie ont produit de formidables séismes (jusqu’à 8 sur l’échelle de Richter) en des endroits considérés comme sans risques sismiques. Les formes de vagues s’étendant sur 150km et d’une hauteur d’une dizaine de mètres en Suède en sont les conséquences. Ces phénomènes s’expliquent par le fait que la glace est l’eau pèsent sur la terre. Lors de la fonte des glaces, d’une part, la pression sur la croûte s’allège à l’endroit des glaciers, entraînant une remontée des terres et d’autre part, l’augmentation du niveau des océans entraîne l’effet inverse. Une couche de glace de 100m enfonce la terre de 27m, ce qui est loin d’être négligeable. C’est ce travail de la croûte terrestre qui cause, outre les séismes, des éruptions volcaniques.

Je n’ai pas entendu parlé de telles conséquences du réchauffement planétaire. Même si ce phénomène est moins important que les périodes de grande déglaciation, je m’interroge sur l’ensemble des effets qu’il peut avoir. Il me semble que nous sommes loin d’imaginer à quel point le courroux des dieux sera violent. Et cela me redonne de l’espoir : peut-être verrons nous une nouvelle aube de l’humanité où celle-ci, débarrassée de la Machine, sera de nouveau en accord avec sa nature.

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